3.10.09

Le marché aux bestiaux Boeufiste, saison 40

Après la décevante saison 39, où l'OFL dût se contenter de jouer dans le ventre mou du tableau (plus précisément dans la zone intermédiaire entre l'intestin grêle et le début du colon, en évitant fort habilement la partie glissante de la suite du conduit rectumifère), les dirigeants décidèrent de modifier quelque peu leur plan initial forgé il y a de ça moultes saisons.
Exit le mercato uniquement centré sur les tout jeunes enfants, il s'agissait de recruter du baroudeur de pelouse, du tractopelliste du cassage de fémur.

Au rayon des départs, les dirigeants furent heureux d'annoncer aux supporters la mise à la porte de Ralf Luderer, obscur défenseur trentenaire germanique. Son prix de vente n'ayant pas été évalué à plus de 500 euros, il fut catapulté à travers une porte vitrée et retomba tel un pantin dans un caniveau d'une façon qui n'évoquait que bien mal la soit-disante robustesse des sportifs d'outre-Rhin.
Les choses ne s'arrangèrent pas pour les lobbys pro-allémaniques implantés en territoire Franckesque. Quelques jours plus tard Gregor Riedesel retrouva dans le casier de son vestiaire une note adressée à sa propre personne.  Ne parlant point le même langage que ses chers dirigeants, il ne comprit pas les teneurs des propos manuscrits. Ceux-ci étaient pourtant explicites : "Ton heure a sonné, tes performances en tant qu'ailier déshonorent le droit à la dignité humaine. Tu vas bientôt dégager pauvre con. Indice : l'anaconda frappe toujours par derrière". Plus tard dans la journée, une petite camionnette noire à bande rouge se gara sur le parking visiteur de Leboeufum Colyseum. Le chauffeur aux colliers étincelants et à la crête suclptée repartit satisfait de son achat quelques dizaines d'heures plus tard, avec un beau paquet cadeau gigotant à l'arrière de son véhicule. 

Quid des arrivées ?
Tout d'abord un renfort d'expérience au milieu de terrain, dans un rôle de doublure de luxe, c'est le français Erick Pimont qui a été choisi par les chercheurs de tête Olympiens. Les chances que des supporters achètent des maillots floqués à son nom étant faibles, les dirigeants l'ont bien briefé à son arrivant en lui indiquant le terrain d'entraînement, le casier de son vestiaire, et le petit matelas en mousse de la cage d'escalier qui lui servira de chambre.
Enfin, Quentin Yvart, 23 ans et attaquant de haut niveau (déjà 52 buts en carrière) rejoint les deux attaquants vedettes de l'OFL déjà en place. La présence de trois attaquants légendaires devrait prémunir le front de l'attaque des méfaits des blessures, et pourquoi pas dans certaines circonstances présenter un trident perforateur à même de malmener toutes les défenses.

 

14.4.09

Déferlante de joie dans l'univers entier

Certes oui.
Environ une année sans nouvelle du merveilleux OFL; un an sans aucune narration des pourtant innombrables exploits qui ont eu lieu; une rotation circum-solaire sans le moindre billet parsemé de joyeuses insultes irrespectueuses de l'adversaire; deux solstices et deux équinoxes sans un hymne à la gloire de Sa Seigneurie Kaiser Leboeuf.

Alors oui.
Les suicides se sont enchaînés à la pelle, les bistrots et les asiles ont vu leur taux de fréquentation décupler, les quelques dernières poussières d'EcstaBoeufy disponibles se sont arrachées à prix d'or dans l'underground du Colyseum. Leurs utilisateurs connurent un dernier sursaut de jouïssance pedo-franckiste, puis leur corps sans vie s'effondrèrent dans des caniveaux à chiotte.

Lentement mais sûrement.
La légende vivante de l'OFL perdit vie. Les bannières prirent la poussière, les chants n'étaient plus transmis de génération en génération, les maillots floqués se perdirent petit à petit, parfois dans un utile destin de serpillère, parfois dans la moins noble fonction de réceptacle à merde. 
La réalité tangible se transforma, et devint un mythe quasi-oublié.

Mais tout était écrit d'avance dans Le Code.

La disparition.

Puis le retour.

2.4.08

La fin de l'épopée savignaise

Sur le papier, rien ne laissait penser que la réception d'us savigny par l'OFL serait un duel au sommet. D'un côté, des joueurs professionnels shootés à l'EcstaBoeufy qui s'entraînent tous les vendredis soir, de l'autre, une bande de quinquagénaires en pantoufle.
Et pourtant au bout de 5 journées c'est us savigny qui est en tête du classement avec des cages inviolées...
Mais cela prendra fin samedi soir, puisque les cages savignaises vont être violées encore et encore, par tous les joueurs.

29.3.08

habouteam pulvérisé

Oui, les journalistes de l'hebdomadaire Franck Football écrivent leurs titres avant les matchs... Et ça les fait bien marrer parce qu'en général leurs prédictions s'avèrent assez justes (ils doivent juste changer le nom de l'équipe).
Loin de ces considérations journalistiques, les dirigeants Franckesques attendent de leurs poulains une prestation de haute volée demain soir au Colyseum. Les objectifs qu'ils leur ont fixés sont clairs :
- 5 cartons rouges
- 3 blessures graves
- 1 décapitation

23.3.08

Un bien beau programme

Après avoir encaissé 8 buts en 2 matchs la formation Franckesque a repris sa destinée en main samedi soir en remontant sur le podium.
L'entraîneur a déjà prévenu que les 2 prochains matchs devront être joués à 110% (les joueurs ont calculé ça leur fait 10% chacun). Tout d'abord face à habouteam, ex poids lourd de la ligue devenu totalement nul, et ensuite face à us savigny, petite équipe de paysans qui voulaient devenir calife à la place du cheikh.
Le Leboeufum 'abattoir' Colyseum les attend.

16.3.08

Le Centev ne l'emportait pas au paradis

Le Leboeufum Colsyseum fut l'arène d'un spectacle particulièrement réjouissant hier soir. Au terme des 90 minutes, les adversaires Centevistes levaient les bras, légèrement étonnés de remporter ce match par deux buts à zéro.
C'est l'instant précis où le concierge du stade déchargea 200.000 volts dans la pelouse, faisant périr la totalité de l'effectif Istréen. Les joueurs Olympiens, eux, riaient aux éclats, protégés qu'ils étaient par leurs souliers cahoutchoutés.