Certes oui.
Environ une année sans nouvelle du merveilleux OFL; un an sans aucune narration des pourtant innombrables exploits qui ont eu lieu; une rotation circum-solaire sans le moindre billet parsemé de joyeuses insultes irrespectueuses de l'adversaire; deux solstices et deux équinoxes sans un hymne à la gloire de Sa Seigneurie Kaiser Leboeuf.
Alors oui.
Les suicides se sont enchaînés à la pelle, les bistrots et les asiles ont vu leur taux de fréquentation décupler, les quelques dernières poussières d'EcstaBoeufy disponibles se sont arrachées à prix d'or dans l'underground du Colyseum. Leurs utilisateurs connurent un dernier sursaut de jouïssance pedo-franckiste, puis leur corps sans vie s'effondrèrent dans des caniveaux à chiotte.
Lentement mais sûrement.
La légende vivante de l'OFL perdit vie. Les bannières prirent la poussière, les chants n'étaient plus transmis de génération en génération, les maillots floqués se perdirent petit à petit, parfois dans un utile destin de serpillère, parfois dans la moins noble fonction de réceptacle à merde.
La réalité tangible se transforma, et devint un mythe quasi-oublié.
Mais tout était écrit d'avance dans Le Code.
La disparition.
Puis le retour.
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